Les enfants commencent en général vers 6 ou 7 ans. Pourquoi pas avant ? D’abord, parce que physiquement, les doigts des enfants sont faibles
et ont du mal à enfoncer les touches du piano, ou
à tirer sur les cordes de la guitare par exemple. D’autre part, leur capacité
de concentration est réduite.
Un enfant entre trois et six ans a besoin de
s’amuser, et l’idée est d’aller dans son sens, de changer souvent de jeu
musical, de le surprendre, de l’intéresser. Une session instrumentale prolongée n’est pas souhaitable.
Il est préférable d’attendre le développement psychomoteur d’un enfant de six
ans pour commencer un véritable cours d’instrument.
Avant 6 ans, l’idéal, c’est l’éveil
musical. Le professeur fait un peu de rythme, un peu de chant, fait découvrir
les différents instruments de l’orchestre à l’enfant, lui fait dessiner des
notes. Il y a même des cours d’éveil musical-piano, c’est-à-dire orientés vers
le piano, ou d’éveil guitare, c’est-à-dire orientés vers la guitare, etc…
Dans
ce cas, l’enfant joue aussi un petit peu d’instrument, juste ce qu’il faut pour
le découvrir sans se fatiguer. Entre temps, le but est de lui faire passer un
agréable moment autour de la musique, l’éveiller aux découvertes des sons, des
rythmes, des émotions que lui procurent son oreille.
Il n’y a pas d’âge limite. Notre
élève le plus âgé, Jacques, pianiste, a 82 ans, il s’amuse beaucoup, et il
swingue (il joue du piano jazz) ! La vitesse d’apprentissage est réduite
par rapport aux plus jeunes, par manque de souplesse des doigts, mais pas la
capacité de s’amuser
! Et souvent, les plus âgés vont directement à
l’essentiel, c’est-à-dire justement s’amuser en musique, se surprendre, passer
un bon moment.
Ce sont les jeunes élèves et les
adolescents qui font les progrès les plus remarquables. C’est l’âge ou ils
absorbent à toute vitesse ! A cet âge, ce sont de vraies éponges
!
Sans même s’en rendre compte, ils assimilent les fondamentaux, le son, le
tempo, la liberté d’esprit qui précède l’improvisation.
C’est aussi un âge où l’on ne réfléchit pas trop à ses propres progrès. Résultat : on fait
trois, quatre, cinq ans de flûte traversière ou de guitare, parfois dix, sans
s’en apercevoir, et ça y est, on sait jouer ! Les adultes, plus occupés,
ont moins de facilités à s’inscrire
sur de longues périodes. Après un an ou
deux, ils réfléchissent à leur progression, concluent que ça ne va pas assez
vite, et essayent autre chose ! Les jeunes élèves, habitués au processus
d’apprentissage, continuent sans se poser de questions, et obtiennent des
résultats
!
Il n’y a pas d’âge pour s’amuser en musique. Le
plaisir musical n’a rien à voir avec l’âge, ni avec la dextérité. Quel que soit
votre âge, si vous en avez envie, lancez-vous ! C’est le bon moment ! Contactez un de nos
professeurs à domicile à Paris
!
